journal de bord

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Voyage d'organes

Voici une nouvelle écrite ce matin d’après mon rêve de cette nuit :

 

J’étais tranquille dans ma petite vie jusqu’à maintenant. J’allais rejoindre Ron, mon grand et vieil ami le professeur, à université.

Mais, oh surprise, je vois des élèves détaler et j’entends des cris et des coups de feu.

Je vois alors deux hommes. L’un crie à l’autre :

- Arrête ou je tire !

Mais l’autre se retourne et lui tire dessus. Ne demandant pas mon reste, je m’en vais aussitôt et retrouve Ron plus tard, à Venise.

Mais comble de l'ironie, je vois des hommes cagoulés faire irruption sur la place St Marc avec des blocs réfrigérants.

Ron me tranquillise, tandis qu'ils s’échappent à bord d'un hélico.

 

Plus tard, alors qu'il m'a fait monter à bord d'un vaisseau spatial en forme de blatte, je découvre ses amis : Sam, Elvis, Tony et Ricky.

Tiens, c'est curieux... Cela me rappelle que les voleurs étaient quatre !

- Attends-moi au bout, j'ai à discuter avec eux.

Je me retrouve alors à la tête de l'engin. Je ne sais si j'ai rêvé, mais il me semble avoir entendu des coups de feu. Je me retourne et vois les autres à terre,  morts, sauf un : Sam.

C'est là que je vois Ron faire irruption dans la pièce :

- Faut s'enfuir !

- Mais pourquoi ?

- Ce sont des trafiquants !

Je vois qu'il a une mallette avec lui, qui m'attrape par le bras. Le bout du vaisseau est amovible et on peut partir ensemble.

- Allez, viens, Marie. C'est risqué, ici ! On va tous mourir !

C'est vrai que le vaisseau m'a tout l'air de partir en fumée...

- Marie, je suis ton père !

 

Quoi ?! Ce n'est pas possible !

 

C'est là qu'apparait Sam, titubant :

- Rejoins- moi. Avec moi, tu auras la vie sauve. Il ne mérite pas ton affection.

 

Mais j’hésite. Mais ce père, que je n'ai jamais connu, lui tire dessus. Préférant cet homme à un tueur, je le rejoins et vois l’étendue des dégâts : une blessure à l'omoplate et, en prime, une plaie sous la clavicule au niveau des pectoraux... Tout ça du même côté !

- Marie, je suis un agent infiltré. Je devais démanteler un réseau de trafic d'organes.

Il parle difficilement et peine à rester éveillé. Oh la la...

- Non, je t'en prie. Reste là.

- Moi, je veux bien. Mais le vaisseau est en train de partir en miettes.

 

Je l'aide à se relever et, dès qu'on se rapproche assez du sol, on saute ensemble en contrebas.

 

Épilogue : Malgré l'état critique dans lequel il était, il s'en est finalement bien sorti. Je suis allée le voir à l’hôpital et je lui ai dit, alors que je suis restée un moment avec lui :

- Qu'importe nos vrais parents, ma famille maintenant c'est toi !



09/02/2013
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