journal de bord

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La Reine des Neiges

 

Je l'ai vu le 4 janvier. 

 

La grande sœur, avec ses pouvoirs glacials, s'isole de plus en plus pour ne faire de mal à personne. Elle quitte même le royaume, juste après son couronnement, pour se sentir mieux.

 

Mais cela ne l'arrange pas car, face à sa sœur insistante et tout ce qu'il y a de plus gentille et solidaire, elle lui plante un éclair de glace dans le cœur !

 

A la fin, alors que sa sœur Ann se change en statue de sel pour la sauver, elle pleure toutes les larmes de son corps pour le mal qu'elle lui a fait... Et, oh surprise, ce n'est pas le jeune Kristoff qui réussit à la sauver, mais une larme d'Elsa qui tombe sur elle !

 

Tout ça m'est bien familier... Le syndrome d'Asperger dans sa forme autistique m'isolait, malgré que j'essayais de l'accepter et de vivre avec ce foutu handicap.

 

La conclusion sur l'amour qui sauve tout me renvoie finalement sur mon incapacité à aimer (du moins, c'est ce que je croyais). C'est vrai que je suis devenu plus sensible aux autres, capable de rendre la pareille quand on fait preuve d'humanité envers moi, mais j'ai l'impression d'être comme un robot qui veut être humain, alors qu'il ne sait pas ce qu'est aimer (fraternellement, amicalement ou envers sa famille).

 

Même s'il m'arrive de sortir avec quelqu'un. Tout ça pour me convaincre que je suis capable d'avoir une vraie relation de couple. Je recherche les sentiments des autres pour qu'ils finissent par m'atteindre et pouvoir, à mon tour, avoir un semblant de sentiment altruiste.

 

Mais bon, tout n'est pas perdu, car moi aussi j'ai, comme Elsa, un pouvoir créatif !



04/05/2014
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