journal de bord

On est trois. Cela fait quelque mois que nous avons déjà volé trois banques. Aujourd’hui, c’est la quatrième et c’est la première fois qu’on ne me demande pas de rester en arrière à m’occuper du véhicule et de veiller à ce que tout se passe bien !

Portant un gilet pare-balle sous des habits de flic, j’ai la trouille de ne pas y arriver mais je prends sur moi et entre par le trou béant d’un mur pour entrer dans la banque et vise mon collègue qui tient une personne en otage.

- Arrêtez-vous ! Et lâchez cette femme !

Il la lâche et attrape un des sacs pleins de billets qui sont à terre, devant le coffre-fort.

- Ne m’obligez pas à tirer !

Lui, par contre, ne se prive pas de le faire ! Touché à la poitrine, je recule et tombe dans les pommes.

Je me réveille un quart d’heure après. Visiblement, l’explosion a fait des victimes ! Les pompiers s’occupent d’eux tandis que je ressors tranquillement, baissant mon képi et leur souhaitant « Bonne chance ».

 Entrant dans un bar pas très loin, je me change vite fait dans les toilettes et, après avoir bien planqué l’uniforme dans un des cabinets, je finis par retrouver mes comparses sur un bateau amarré à quai, dans le port de Dunkerque.

Bon, je sais, c'est hyper court... Mais quand cela vient d'un rêve de la nuit, on ne peut pas toujours prévoir ce qui va se passer...