journal de bord

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spiritualité


9 juillet

Pendant des années, je me suis toujours sentie incapable de vivre seule et sans aucun talent pour les métiers que je convoitais tant. Je ne pouvais pas me regarder sans un sentiment de dégoût, me disant toujours que j’étais nulle et me demandant pourquoi j’étais née.

 

Je ne suis toujours pas reconnaissante de ce passé de déboires et d’incapacité. Pourtant, Dieu est là, qui me dit qu’il m’aime et veut pour moi le bonheur de la vie éternelle.

 

La charité est en moi, oubliant ce que je suis pour les autres. Pourtant, je n’arrive pas à avoir ce bonheur que tant de chrétiens partagent.

 

Aimer, comme notre cœur est fait pour ça ! Pourtant, le mien est bien étroit et quand il aime, il aime avec démesure. C’est bien, c’est beau, mais cela fait fuir bien des hommes. Je ne suis guère fait pour le célibat consacré mais la vie ne m’a jamais aidée à fonder une famille, non plus.

 

Je n’ai que de l’amertume dans les relations d’ici-bas. Sauf pour mes compagnons du Christ. C’est grâce à eux que j’ai su que le Seigneur ne m’avait pas oubliée et combien il veut pour moi le bonheur et la vie.

 

Mais j’ai besoin de douceur, de tendresse, de fidélité et d’amour.

 

*

 

J’ai alors découvert que je n’étais pas seule, que j’avais un ange-gardien à mes côtés qui me parlait, me réconfortait, me soutenait et m’encourageait dans tout ce que je faisais. Je me suis alors alliée à lui, pour suivre les voies de Dieu.

 

Mais je n’étais toujours pas satisfaite. Je cherche encore cet amour sur Terre qui me manque tant.


10/07/2010
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22 juillet

Dans ma vie, je sentais bien que quelque chose clochait, mais je puisais tout de même dans ce qui représentait ma force : la patience et la persévérance.

 

Mais cela ne suffisait pas, jusqu'à ce que je découvre mon handicap : le syndrome d'Asperger.

 

Bon, OK, je voyais ma faiblesse mais cela ne suffisait pas non plus.

 

Je cherchais ce qu'il y avait de bien là-dedans pour avancer, mais cela fut vain : je le voyais dominer tout, m'empêcher d'exprimer mon ressenti ou ce que je veux vraiment dire.

 

Je le voyais m'empêcher de faire les bonnes décisions et même de m'affirmer !

 

Vint alors le SESSAD, où je suis encore, qui fut d'un grand secours pour m'occuper et trouver du travail.

 

J'avais trouvé la béquille adéquate !

 

***

 

Mais la souffrance était toujours là, tapie, jusqu'à ce que je comprenne qu'il n'y avait qu'une personne pour la soulager.

 

C'est toi, mon doux Seigneur.

 

Je t'ai tout confié et, maintenant, je me repose en toi et sur toi !

 

Quoi de mieux comme fauteuil roulant que le Seigneur tout-puissant d'amour !


21/08/2010
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27 juillet

Je trouve finalement que le don que le Seigneur a mis dans le coeur des autistes, c'est de savoir se retirer quand ça n'en vaut pas la peine et de voir ce qu'il y a vraiment de beau autour de nous.

 

On voit alors ce que les autres ne voient pas.

 

Et moi, qu'est-ce que je vois ?

 

Je vois la beauté de la création dans des films que l'on appellesouvent soit des films "grand public",  soit des navets (dixit les critiques artistiques comme ma mère), soit pour les gamins.

 

Et alors ? Un gamin voit la vérité toute entière et la fait voir aux autres, dans ces bons et mauvais côtés...

 

Moi je trouve que les enfants ont plus à nous apprendre sur la beauté que les autres !

 

Parce qu'elle n'est pas que dans les choses, elle est aussi dans les événements et dans chaque être.


21/08/2010
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Philosophie et psychisme, le 21 août 2010

Le syndrome d’Asperger, c’est quoi, en fin de compte ? Est-ce vraiment de l’autisme, une part très légère ?

 

On pourrait le croire.

 

Je ne suis pas savante, je ne suis pas un génie ni un philosophe en quête d’identité divine.

 

J’ai comme tout le monde des qualités et des défauts. Et pourtant j’ai été diagnostiqué Asperger.

 

Je suis Asperger, d’accord, mais cela ne m’a jamais aidée à être convaincue de ce que je suis réellement. Je connais d’autres Asperger et ils n’ont rien en commun avec moi, si ce n’est cette étiquette qui existe depuis quelques années.

 

N’importe qui peut avoir des difficultés.

 

Mais dès qu’il s’agit d’obstacles liés à la psyché, on parle de psychose, de schizophrénie, de paranoïa… quand ce n’est pas l’autisme ni le syndrome d’Asperger. Certains sont « malades » : bipolaires, maniaco-dépressif, … Les autres, par contre, sont « handicapés ».

 

Un handicap, voilà ce qu’on a. Il est neurologique et influence notre psyché et notre vision du monde, de l’environnement, du milieu dans lequel on vit mais aussi l’entourage, qu’il soit familial ou autres.

 

Avant, on déclarait la différence au sein du christianisme, car Dieu lui-même choisit ce qu’il y a de plus faible et de plus pauvre. Mais parle-t-on des exclus de la messe ?

 

Ce sont ceux-là dont on n’ose pas parler : les autistes, en autres.

 

Ils ont beaucoup de mal à rester « sage » pour écouter un prêtre faire son office. Alors, on les chasse ou on fait mine de les accepter, malgré le bruit qu’ils provoquent.

 

Mais qu’est-ce qu’ils nous apprennent, en fin de compte ? Notre manque d’amour !

 

Certes, il y a les tendres, les affectueux, les « gentils ». Il y a aussi les indifférents qui croient ne blesser personne. Et bien sûr, les violents, les agressifs et les menteurs.

 

Le vrai mensonge, il est dans le cœur de chacun. On croit donner tout ce qu’on est, mais ce n’est pas vrai. C’est ce qui amène à croire que, de génération en génération, que l’autisme est apparu avec le cœur absent des gens alentour.

 

Ce cœur absent, il est la résultante de notre blindage face à la société, face à des collègues hypocrites ou cherchant à nous rabaisser pour mieux gagner la confiance du patron… Il est aussi présent quand on cherche l’amitié ou quand on est en famille.

 

Pourquoi ?

 

On cherche à se surpasser, à gagner des points quant à notre image devant l’autorité, la hiérarchie qu’on en oublie de se reposer, de prendre du temps pour un autre projet qui aurait pu devenir aussi intéressant que le boulot auquel on s’attelle. 

 

On cherche aussi des rapports positifs avec des personnages de notre entourage (amis, famille, voisinage) que l’on n’est plus soi-même : on est des « gens biens » parce qu’on dit « bonjour », « merci » ou « au revoir » dans les scènes les plus banales.

 

Mais ces banalités sont loin d’être suffisantes : l’apparition de l’autisme en est la preuve. 

 

L’autisme prouve que chaque être humain n’aime pas avec son cœur mais avec son esprit. C’est pour cela qu’il est apparu.

 

Qu’en est-il du Syndrome d’Asperger ?

 

Ce syndrome est étrangement lié à l’autisme. Il représente aussi un obstacle à la psyché. Un obstacle d’origine neurologique, évidemment !

 

Pourtant, je parle, je suis avec les autres et j’ai réussi à aller jusqu’au bac.

 

Mon enfance ressemblait à celui d’un enfant autiste : j’étais à l’écart et je ne jouais avec personne. Tout porte à croire que je suis pareille, autrement dit le rapport aux êtres humains m’indifférait comme n’importe quel autiste.

 

En réalité, ce n’est pas de l’indifférence. Intérieurement, je n’ai pas quitté l’univers sombre et rassurant du ventre de ma mère. Je ne réalise pas que je suis sortie, que j’ai une vie qui a commencé sur Terre. Voilà mon cocon.

 

J’ai commencé à me libérer de ce cocon en arrivant au collège. C’est là qu’on peut dire que j’ai commencé à passer du stade autiste au stade Asperger.

 

L’autiste ne sort jamais de ce cocon, car il a peur de ce qui ne lui est pas familier. Tout ce qui est changement, nouveauté et imprévu le terrorise.

 

La force d’un Asperger est dans la foi. L’autiste n’en a pas, mais gagne en confiance si on arrive à se mettre à son niveau et à son rythme.

 

Ce cœur absent, il représente la douleur, la souffrance refoulée. Il est gagnant pour le travail mais pas pour les relations vraies.

 

Il est étrangement lié à l’âme que nous a donnée Dieu à la naissance.

 

Comment on en est arrivé à ne plus savoir ce qui est bon pour soi ? Pourquoi sait-on toujours ce qu’il faut donner aux autres, alors qu’on ignore soi-même ce qui nous fait du bien ?

 

Le cœur est à l’homme, ce que Dieu a donné en partage à tous. Mais nous le dénigrons et l’écrasons, sans même nous en rendre compte.

 

Notre cœur a besoin de s’exprimer, sinon il risque d’envenimer les relations les plus saines et les plus positives de notre vie.

 

Ce cœur, nous le bafouons quand on laisse la part belle aux autres quand ils nous parlent et quand ils sont avec nous. Nous sommes vite convaincus d’être quelqu’un de pas bien avec eux dès qu’on parle de soi ou qu’on prend les devants pour faire autre chose qu’ils avaient prévu.


23/10/2011
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Philosophie et psychisme, le 22 août 2010

La psyché s’exprime de tas de manière. Au travers des émotions, des intuitions, des aspirations multiples et variées…

 

Le plus souvent, on refuse de s’adonner ou même à faire un peu attention à notre propre ressenti, quel qu’il soit.

 

Ou sinon, c’est tout le contraire : c’est le cas des médiums de tout poil.

 

La force mentale (ou psychique) amène d’énormes potentiels : télékinésie, télépathie, voyance… Et j’en passe !

 

Pourtant, ce n’est pas ça que notre âme désire. La conversion au christianisme en est la preuve, puisque les voyants (ou autres médiums) qui se sont fait baptisés tardivement (ou confirmés) ne pratiquent plus ce genre de choses.

 

Bien sûr, vous allez me dire que le christianisme abolit les pratiques dites « occultes ».C’est vrai, mais, dans ces pratiques, il y a la voyance, la seule pratique que je conteste dans ces pratiques dites « interdites ».

 

La voyance, quand elle se fait par les cartes, est souvent un don à l’origine qui a été détourné par le Malin pour se faire du fric. Normal, dans ces conditions, que les voyants ont abandonné leurs pratiques en se convertissant au christianisme.

 

Mais quand elle est « pure », elle ne se manifeste jamais avec le désir de gagner de l’argent mais avec celui d’aider les gens. La preuve avec Allison Dubois qui se proclame médium et profiler et aidant la police (dont une série à la télé s’est inspirée de sa vie)

 

Personnellement, c’est comme ça qu’il m’est déjà arrivé de faire le thème astral pour des  amis.

 

La radiesthésie, avec laquelle on fait aussi de la voyance est aussi utilisée pour trouver de l’eau sous terre, des objets personnels disparus voire même des personnes sur une carte géographique.

 

Cette pratique est nettement plus reconnue de la part des sceptiques, mais pas des chrétiens. Pourtant, elle est là pour aider. Il est même déjà arrivé, notamment en Angleterre, que des radiesthésistes ont permis de retrouver une personne disparue.

 

Comme quoi la radiesthésie et la voyance peuvent être complémentaires à une vie chrétienne !

 

Mais que désire alors notre âme ? Là est la grande question du siècle !

 

Partons dans les tréfonds de notre moi secret…

 

Il est 4h. Un ami ou un collègue de bureau nous appelle à la maison (ce dernier ayant oublié qu’on était en congé).

 

Il nous parle d’un rendez-vous prévu à 4h30. A ce moment-là, alors que vous faites contre mauvaise fortune bon cœur, vous ressentez un pincement au cœur. Vous lui avez dit « au revoir » en précisant que vous viendrez à votre ami ou en prétextant que vous êtes malade (ce qui n’est pas vrai) à votre collègue mais le pincement au cœur s’accentue pour laisser place à un malaise.

 

Que disent les psys ?

 

Que vous n’avez pas écouté votre cœur.

 

Et les autres, qu’en pensent-t-ils ?

 

Certains s’accorderont à dire que ce que vous ressentez est l’expression de l’Esprit Saint, d’autres de votre Conscience ou encore de votre moi intérieur (ou enfant intérieur).

 

D’où notre psychisme bancal qui a bien besoin d’être soutenu, choyé, réconforté… Bref, d’être guéri de nos maladies ou de nos refus de ne pas y prêter attention.


23/10/2011
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